« BRING BACK OUR GIRLS »

Ce cri de détresse des femmes et mères de familles à travers le monde, notamment Mme Michelle OBAMA, la première Dame des Etats Unis après l’enlèvement au mois d’Avril dernier de 200 lycéennes au Nigéria par le groupe boko haram démontre une fois de plus que les femmes sont des agents de changement et ont un rôle déterminant à jouer dans la construction et la préservation de la paix.

La tenue Samedi le 17 Mai 2014 à Paris du Sommet sur la Paix et la Sécurité au Nigéria a suivi ces manifestations des femmes. qui ne peuvent restées silencieuses, indifférentes à cette situation.

Le monde entier est en émoi, les familles des jeunes filles kidnappées désespérées. Face à cette violation flagrante des droits humains comment comprendre que les filles soient utilisées comme armes pour régler les questions socio - culturelles et politiques ? Comment comprendre cette barbarie, ce retour aux pratiques du moyen âge ?

Au moment où la scolarisation, l'éducation des filles est l'une des préoccupations majeures de la communauté internationale, ces filles sont ainsi privées de leur droit fondamental.

A titre de rappel, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité qui "préconise de faire participer les femmes à l'établissement de la paix, de mieux les protéger contre les violations de leurs droits fondamentaux ,de leur donner accès à la justice et aux services de lutte contre la discrimination".

...". Il en est de même de la Déclaration du Millénaire de Septembre 2000 des Chefs d'Etats et de Gouvernements du monde : « Nous reconnaissons que, en plus des responsabilités propres que nous devons assumer à l’égard de nos sociétés respectives, nous sommes collectivement tenus de défendre, au niveau mondial, les principes de la dignité humaine, de l’égalité et de l’équité. En tant que dirigeants, nous avons donc des devoirs à l’égard de tous les citoyens du monde, en particulier les personnes les plus vulnérables, et tout spécialement les enfants, à qui l’avenir appartient ».

Face à cet acte de boko haram, la mobilisation de la communauté internationale dans un élan de solidarité pour la libération des jeunes lycéennes du Nigéria est urgente. Le temps est à l'action et non aux discours./.

Agnès LONGUE

CAWOLED

ENLEVEMENT DES JEUNES FILLES AU NIGERIA

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