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CAMEROON WOMEN IN LEADERSHIP AND DEVELOPMENT (CAWOLED)
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27 juin 2013

CELEBRATION DE LA 3ème EDITION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DES VEUVES A DOUALA AU CAMEROUN

  La 3ème Edition de la Journée Internationale des Veuves qui s’est célébrée le 23 Juin dernier sous le thème  « Agir ensemble pour mettre un terme aux pratiques et coutumes discriminatoires à l’égard des Veuves » interpelle la conscience collective pour une évolution des mentalités, un changement des comportements à travers des actions multisectorielles concertées afin d’éradiquer les pratiques socioculturelles néfastes à l’intégrité physique  et morale des Veuves.

 La perte d’un conjoint est une tragédie pour le couple et pour la famille. La veuve n’a en commun avec le veuf que le deuil et le sentiment de solitude qui en découle. Les rites de veuvage imposés au survivant d’un couple à la mort de son conjoint sont pour la veuve un ensemble de violences physiques et psychologiques alors que le veuf ne reçoit qu’un traitement symbolique. La détresse de la veuve va encore au-delà avec l’exclusion, la spoliation de ses droits patrimoniaux et ceux de ses enfants, les pratiques coutumières humiliantes et dégradantes. Le veuf n’est jamais chassé du domicile  familial, ni spolié de ses droits.

  C’est à ce niveau que se situe la discrimination ; et c’est ce qui justifie le choix du thème  retenu pour cette édition, objet de la communication  de la Cameroon Women in Leadership (CAWOLED)  dans les médias (radios et télés) dès le 18 Juin  2013  à Douala, Capitale économique du Cameroun.

 L’objectif global de cette collaboration avec les médias visait à vulgariser les dispositions  en matière de Succession et de lutte contre les violences faites aux femmes  contenues dans l’arsenal juridique national et les Traités et Conventions ratifiés par le Cameroun notamment la Convention pour l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des  Femmes (CEDEF) et le Protocole à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples relatif aux Droits des Femmes ou Protocole de Maputo ; spécifiquement, il était question de sensibiliser les hommes et les femmes sur l’importance de faire évoluer les mentalités et de mener des actions multisectorielles pour un encadrement familial et communautaire appropriés des veuves , afin qu’elles retrouvent leur place de membres de la famille à part entière.

 Un contrat s’impose : les dispositions juridiques nationales, régionales et internationales   seules ne suffisent pas pour éliminer les discriminations faites aux femmes en général et aux veuves en particulier. Il est important  d’associer leur implémentation à d’autres actions comme la promotion des valeurs morales et familiales, le plaidoyer, l’information, l’éducation aux droits humains et la sensibilisation des hommes et des femmes pour un éveil de conscience qui se traduirait par un changement de mentalités et de comportement afin d’humaniser les pratiques coutumières néfastes qui constituent une violation consentie, consciemment ou inconsciemment des droits de l’Homme universellement reconnus.

 Les pesanteurs socioculturelles freinent l’élaboration et l’adoption d’un Code coutumier en matière de veuvage ; mais la détermination et l’engagement des chefs traditionnels dans certaines communautés pour humaniser les rites de veuvage est un signal fort. La Responsable de CAWOLED, Mme Agnès LONGUE EDIBE a eu un entretien avec le Chef traditionnel d’une communauté sawa dans l’Arrondissement de Douala 1er qui avoue que les rites de veuvage ont perdu leur contenu d’antan ; il est conscient qu’il est  important d’éduquer les populations sur le bien fondé de ces rites et de les préserver contre  tout aspect mercantile et d’inhumanité. Dans sa communauté, il s’attèle à humaniser les rites de veuvage par l’implémentation du Code coutumier en la matière déjà adopté.

CAWOLED encourage  les Veuves à réagir, à dénoncer la spoliation de leurs droits, à refuser de se soumettre aux  pratiques néfastes , à connaitre leurs droits et à les faire valoir,  à  réclamer la protection de l’Etat  et celle des autorités traditionnelles et religieuses de leur communauté,  à solliciter l’assistance juridique, judiciaire et psychologique auprès des organisations de protection des droits des femmes, à se regrouper en association pour le partage d’informations, d’expériences et pour la  recherche des moyens d’assurer leur autonomisation.

En Juillet 2011, après la célébration de l’édition inaugurale de la Journée International des Veuves, CAWOLED a exhorté les femmes et filles de  la communauté de Bonambela dans le Canton Akwa ayant perdu leur époux de se regrouper au sein d’une association. C’est ainsi que l’Association MUKUSA/La Veuve a été créée et bénéficie de notre appui technique pour sa structuration et l’organisation de ses activités.

L’éradication des pratiques et coutumes discriminatoires  par des actions multisectorielles est un impératif afin que les Veuves aient des vies libérées de la violence et de privations. /.

 

Agnès LONGUE EDIBE

 CAWOLED 

sawalea@yahoo.fr

Tél.: (237) 99 93 81 43

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Commentaires
H
Témoignage de la Radio BEUR FM du retour affectif <br /> <br /> …Je viens vers vous. Je vous relate, brièvement, l’historique de mon histoire...comme j’étais folle amoureuse d’un homme qui a cessé du jour au lendemain (pour des raisons qui m’échappent,) de me répondre et de se refugier dans le silence, me laissant avec mes doutes et mes interrogations. Je ne savais plus quoi faire, à qui me confier, à part pleurer , me lamenter dans mon coin...En écoutant la radio ''BEUR FM,'' une publicité et l'éloge du voyant ‘’LEONIDAS" a retenu mon attention. J’ai donc pris contact avec lui <br /> <br /> Un voyant exceptionnel, doux, discret, patient, humain et d'une politesse inexplicable....<br /> <br /> Il m'a aidé pour me faire revenir mon homme et soutenu dans d'autres cas sollicités, à plusieurs reprises j'ai envoyé des ami(e)s vers lui et quelques personnes de mon entourage qui sont tous satisfaits . Je vous laisse son e-mail : leonidasvoyance@outlook.fr
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A
l'initiative est louable! pour moi il ne faut pas attendre que l'on soit veuve avant d'entamer toute action! il faut sensibiliser la femme veuve ou pas pour qu'elles réalisent l'ampleur du problème.parce que étant déjà veuves elles sont déjà des victimes toutes prêtes pour le bûcher.l'action doit se faire en amont avant le drame de perte du mari.<br /> <br /> si un code coutumier est déjà accepté ? ou bien serait dans l'esprit d'un ou deux chefs des cantons çà veut dire que les femmes doivent alors commencer à faire un plaidoyer au niveau des cantons Sawa d'abord, ( des visites cantonales s'imposent , des séances de travail avec des femmes les différentes communautés Sawa, que les victimes et les victimaires trouvent un terrain de solution. car on ne peut pas avoir des résultats efficaces et pertinents si les solutions ne viennent pas des vraies actionnaires de ce jeu insultant
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